dimanche 9 mars 2014

L'odeur du crime, Bernard Fischbach



Quatrième de couverture : "L'argent n'a pas d'odeur", dit l'adage, mais le crime, lui, en a visiblement une ! C'est en tout cas l'idée que défend Elisa, non voyante mais dotée d'un nez particulièrement sensible. Alors qu'un crime est commis sur le pas de sa porte, l'odeur de tueur, qu'elle n'oubliera plus, se représente bien vite à elle. Mais comment convaincre la police de la culpabilité de quelqu'un que l'on n'a même pas vu ? Plus que la maison d'Elisa, c'est tout le domaine voisin du Rhin, sur lequel elle habite, qui semble être le théâtre de drôles d'affaires où se nouent et se dénouent de sombres histoires de main-d’œuvre clandestine. Dans ce nouveau roman policier, Bernard Fischbach, auteur de nombreux polars, fait s'entrecroiser crimes passionnels et grand banditisme dans une Alsace fictionnelle.

Mon avis : La quatrième de couverture attire vraiment l’œil je trouve. Le fait qu'une infirme se retrouve au cœur d'une histoire policière attise particulièrement ma curiosité. Comment peut-on résoudre un meurtre par les odeurs, se demande-t-on ? Cela semble être quelque chose d'exceptionnel ! J'ai lu ce livre en une journée début mars. Dès le début on comprend qu'Elisa est une personne incroyable dotée d'un nez incomparable. Elle repère les odeurs comme personne, et ceci même à des kilomètres à la ronde. D'un côté, elle fut obligée de développer ce sens étant donné qu'elle est non seulement aveugle mais aussi malentendante. 

L'histoire fut vraiment agréable à lire mais j'ai quand même quelques petites choses qui me dérangent. Dès le début nous pouvons voir une double histoire. Nous avons d'un côté Elisa et de l'autre Thomas qui semble vouloir se venger du chauffeur qui a détruit sa vie en tuant sa femme et en handicapant son fils. Du coup, on peut penser que les deux histoires vont rapidement se rejoindre, peut-être que le meurtrier est le même finalement? Cependant, j'avoue ne pas comprendre pourquoi, mais les deux histoires n'ont rien à voir entre elles. Seule la proximité des lieux nous donne un point commun auquel nous rattacher. Au final, je trouve qu'on parle beaucoup de l'histoire du côté de Thomas mais que l'affaire dont Elisa est "témoin" est vraiment mise de côté. La résolution du meurtre est simple, entre deux fragrances et des aveux, on ne sait vraiment si l'odorat surpuissant de l'infirme a été la clé du secret. Je reste un peu sur ma fin, même si ce n'était pas désagréable du tout à lire.

LadyMisory 

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