Tokyo Ghoul, tome 3
Toka entraîne Ken au combat pour qu'il puisse se défendre et défendre les autres. Cependant les capacités physiques ne sont pas suffisantes. Afin d'éloigner les chasseurs anti-goules, les colombes, ils doivent brouiller les pistes, quitte à prendre d'énormes risques pour y parvenir. Malgré la technologie avancée de ces chasseurs, le statut particulier de Ken semble l'avantager, reste à savoir s'il utilisera cet avantage ou non.
Hinami est plus en danger que jamais, et malheureusement sa rencontre avec Mado, le traqueur psychopathe qui cherche à obtenir les pouvoirs des goules, ne fait qu'augmenter le danger qu'elle encourt. Toka est puissante, mais peut-être pas assez pour faire face à ce qu'elles découvrent. La jeune fille est pleine de surprises bien que très jeune. C'est une goule inexpérimentée mais qui a un fort potentiel, reste à savoir si on la verra dans la suite puisque le but premier était de la faire partir pour qu'elle soit en sécurité.
De son côté Ken a lui aussi un combat à mener, mais il n'est hélas pas assez expérimenté, surtout s'il n'utilise pas tout son potentiel. Au fond, il n'est toujours pas prêt à s'abandonner totalement à son nouveau statut de goule, mais il se rend compte qu'il n'a pas le choix. Pour aider ses amis, et pour s'aider lui-même, il doit utiliser toutes les compétences dont il dispose.
Ce tome décrit principalement les points communs entre les humains et les goules, le besoin de vivre, de survivre, de se protéger. Les goules sont mises en avant, montrant qu'elles n'ont pas le choix d'être ce qu'elles sont et que peut-être si elle pouvait éviter de tuer elle le ferait. C'est Ken, qui appartient aux deux races, qui se désigne comme porteur de ce message, mais on se demande au final si cela aura un quelconque impact sur la condition des goules vis-à-vis des humains...
Un tome vraiment sympathique, qui ne fait qu'attiser ma curiosité vis-à-vis de cette série dont l'histoire et le graphisme sont vraiment incroyables je trouve. On en découvre plus sur les goules au fil des pages, et, malgré les obstacles et leur alimentation, on se prends à avoir de la compassion pour ces "monstres" qui n'ont rien demandé si ce n'est de pouvoir vivre leur vie comme tout le monde. J'ai hâte de voir la façon dont les événements vont tourner en particulier du côté de Amon qui vient de perdre son coéquipier et dont on ne sait pas encore s'il veut le venger ou si sa tristesse ne cache rien d'autres que l'horrible sentiment que provoque la perte d'un collègue proche.
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