lundi 28 avril 2014

Demain j'arrête!, Gilles Legardinier



Quatrième de couverture

Et vous, quel est le truc le plus idiot que vous ayez fait de votre vie ? Au début, c'est à cause de son nom rigolo que Julie s'est intéressée à son nouveau voisin. Mais très vite, il y a eu tout le reste : son charme, son regard, et tout ce qu'il semble cacher... Parce qu'elle veut tout savoir de Ric, Julie va prendre des risques de plus en plus délirants...

Mon avis

Gilles Legardinier nous offre une écriture simple et agréable à lire dont l'humour se révèle un petit peu plus au fil des chapitres. Julie semble avoir une véritable obsession pour ce mystérieux personnage qu'elle n'a en réalité jamais vu. On a presque l'impression d'assister à un coup de foudre alors que ce M. Patatras ne s'est pas encore montré. Quelle est la chose la plus stupide que vous ayez fait dans votre vie ? Voilà la question qui est posée au début de l'oeuvre, et Julie ne cesse d'y répondre en enchaînant conneries sur conneries sans jamais s'arrêter au milieu d'une chose qui lui tient vraiment à cœur. Elle semble avoir une véritable malédiction qui la poursuit, notamment avec le coup de la boîte aux lettres.

Plus on avance, plus son obsession pour Ricardo grandit, plus son insouciance croît. Elle fait sa vie en fonction de ce personnage qu'elle ne connaît pas. Oui, elle fait tout pour l'approcher, pour lui parler, pour tout savoir de lui car elle en a besoin, et même si ses actions peuvent être invraisemblables ou dénuées de toute logique, elle les fera quand même et c'est ça qui est intéressant dans cette œuvre. On rit de ce personnage qui peut sembler ridicule mais on adore ce sentiment qu'elle éprouve et qu'elle nous ferait presque éprouver en même temps. D'un côté, elle aspire à ce rêve américain tant convoité, mais de l'autre, elle est forcée à avoir les pieds sur terre par toutes les bêtises qu'elle commet.

Au fil de l'oeuvre, elle se pose de plus en plus de questions à propos de cette personne qui lui fait chavirer le cœur. Ce questionnement ne fait que croître au fil des pages et Julie devient complètement paranoïaque. Elle s'imagine les pires scénarios qui existent, insinuant presque que l'amour de sa vie serait un criminel recherché. C'est ce sentiment de ne rien savoir qui fait qu'elle fera tout (et surtout n'importe quoi) pour arriver à ses fins et pour connaître la vérité.

Elle prends des décisions importantes pour Ric, elle ne pense pas forcément aux conséquences. Même si elle fait des choses très dangereuses, on remarque que l'évolution du personnage se fait dans les deux sens. Pour l'amour, elle prendra des décisions très importantes dans sa vie, de grands changements qui l'affecteront grandement et on se rend compte petit à petit que cela lui fait un bien fou. Elle devient une personne qu'elle a vraiment envie d'être, et elle s'épanouie dans ce qu'elle entreprends.

J'aime beaucoup le fait que l'écriture se fasse à la première personne, ce qui nous permet d'être vraiment proche du personnage. De plus, le fait que nous puissions entrer à l'intérieur de l'esprit de Julie en lisant toutes ses pensées rend les choses beaucoup plus amusantes et le personne est beaucoup plus attachant. Tout est dit avec humour ce qui fait de ce livre une œuvre particulièrement intéressant qui fera rire et pleurer en même temps tout ce qui auront le courage d'ouvrir le livre dont la couverture représente un chat avec un bonnet péruvien.

Je finirais cette critique sur une petite situation qui résume pour moi le meilleur de ce roman :

"Si chaque rencontre entre deux humains pose autant de problèmes, il est clair que l'on ne va pas se reproduire assez vite pour empêcher les chats de prendre le contrôle de la planète".

LadyMisory

dimanche 27 avril 2014

Le trône de fer, intégrales 1,2 et 3, George R.R. Martin



Quatrième de couverture 

Le Royaume des sept couronnes est sur le point de connaître son plus terrible hiver : par-delà le mur qui garde sa frontière nord, une armée de ténèbres se lève, menaçant de tout détruire sur son passage. Mais il en faut plus pour refroidir les ardeurs des rois, des reines, des chevaliers et des renégats qui se disputent le trône de fer. Tous les coups sont permis, et seuls les plus forts, ou les plus retors, s'en sortiront indemnes... 

Mon avis 

Énormément de personnages sont de passages dans ces livres, tellement qu'on en oublie parfois leur nom et leurs mérites. Cependant, on n'oublie pas leur objectif : Pour la plupart, ils veulent tous la même chose. Le trône de fer semble être l'objectif final de nombreuses personnes pour beaucoup de raisons différentes mais chacun pense avoir son mot à dire, et chacun pense agir en toute légitimité.

Ce que j'aime tout d'abord, ce sont les différents points de vue que nous pouvons avoir. L'histoire n'est pas racontée par un seule personne, genre de narrateur interne qui nous empêcherait de découvrir tout ce que ce lieu merveilleux a à nous offrir. Un chapitre représente un personnage. Les histoires s'entremêlent puis finissent par se rejoindre, mais c'est toujours des personnages ciblées qui nous font découvrir leur point de vue. D'un côté, cela permet vraiment de s'identifier aux personnages, de leur porter notre affection ou notre haine. Ils nous permettent de ne rien louper de l'histoire que l'auteur nous raconte. On peut de ce fait se rapprocher de telle ou telle personne ou s'éloigner d'autres.

Pour ma part j'adore beaucoup le personnage de Daenerys qui pour moi est le personnage qui est forcé à grandir très vite, sans l'aide de sa famille étant donné l'affection que lui porte son frère... Son rôle est particulièrement intéressant et bien transcrit, sa cause semble être juste. De plus, j'aime beaucoup Sansa et Tyrion ou même Arya car ils nous apportent beaucoup au niveau de leur psychologie. On les voit développer leur haine et leur stratégie dans le noir, à l'abri des yeux indiscrets, sans jamais savoir ce qu'ils vont réellement faire.

Les personnages tels que Davos et Caitlyn sont pour moi beaucoup moins intéressants au niveau de la narration mais aussi de leurs faits et gestes. Ils ne font pas grand chose à mes yeux et pourraient très bien ne pas être des personnages principaux dans l'oeuvre, cela ne gênerait absolument pas. En revanche je trouve vraiment dommage qu'on n'ait pas les points de vue de Cersei, Tywin et Robb qui a mon sens serait des personnages à réellement mettre en avant puisqu'ils agissent et que leur histoire est pleine de mystère.

D'un autre côté, j'ai beaucoup aimé le fait que l'auteur ajoute différents points de vue au fil des tomes car cela permet d'avoir un regard nouveau sur des choses que l'on voyait d'un autre œil auparavant (littéralement). Comme exemple je donnerais l'ajout du point de vue de Jaime qui à mon sens est tout à fait pertinent et pas du tout inintéressant.

L'histoire avance assez lentement je dois dire, même si les actions ne manquent pas. On pourra trouver un long passage où il ne se passe rien de pertinent et au contraire trouver des enchaînements d'actions tellement rapides qu'il est difficile de suivre l'histoire correctement.

L'écriture est vraiment très élaborée. Je pense que le traducteur a vraiment fait un travail remarquable. La narration est pleine de descriptions qui peuvent parfois sembler lourdes (j'avoue ne pas être très fan de ce genre d'écriture en général) mais cela permet également de bien entrer dans ce monde fantastique qu'a créé George R.R. Martin.

Tandis que tous les personnages jouent au jeu du Trône, on ne sait jamais réellement qui arrivera à ses fins. Les événements tant inattendus que surprenants nous empêchent de créer quelconques hypothèses aux sujets de ces héros mystérieux. Lisons la suite pour découvrir ce que l'auteur réserve à ses personnages... En attendant, espérons que tout le monde y trouve son compte de plaisir car la lecture est fabuleuse et vaut vraiment le détour malgré la longueur de chacun des intégrales. Je conseille cette lecture à tous les fans de littérature fantastique parce qu'il s'agit vraiment de l'une de mes séries préférées !

LadyMisory

vendredi 18 avril 2014

Un tout petit rien, Camille Anseaume


Quatrième de couverture

" On n'a ni projets ni même le projet d'en avoir. Le plus gros engagement qu'on ait pris ensemble, c'était de se dire qu'on s'appellerait en fin de semaine. C'était quand même un mardi. On s'aime surtout à l'horizontale, et dans le noir, c'est le seul moment où on n'a plus peur de se faire peur, où on ose mélanger nos souffles sans redouter que l'autre se dise que ça va peut-être un peu vite. C'est beaucoup plus que sexuel, c'est beaucoup moins qu'amoureux. C'est nos culs entre deux chaises, c'est suffisant pour faire semblant de faire des bébés, pas pour en avoir. " Avec un humour et une justesse remarquables, Un tout petit rien raconte l'histoire d'un choix. Le choix que fera une jeune femme enceinte de l'homme qui partage ses nuits, mais pas beaucoup plus. Un très joli roman, aussi intime qu'universel, sur le passage mouvementé d'une existence à une autre.

Mon avis

Une femme enceinte par accident et qui ne sait pas quoi faire ? On peut presque dire que c'est courant de nos jours... Heureusement chaque femme est dans la possibilité de faire un choix. Garder le bébé ou non. Ce livre ici raconte ce périple. La jeune femme, Camille (qui notons se nomme comme l'auteur : Coincidence ? Hmm) tombe enceinte d'un homme qui ne semble pas prêt à s'engager. D'un autre côté, elle n'a pas l'air de l'être non plus.

Le livre décrit tout au long des pages le choix que Camille va devoir faire et l'on comprends bien que celui-ci s'avère difficile de différentes manières. Dès le début la jeune femme ne souhaite qu'une chose : que le test soit négatif et qu'elle n'ait pas de choix à faire. "Alors ? Alors tout va bien donc tout va mal, puisque tout irait bien si rien n'allait bien". Cette écriture agréable et comique est mêlée à une familiarité et une absurdité des phrases qui traduit comme un malaise chez cette femme qui a du mal à exprimer ses sentiments et les choix qu'elle veut faire mais qu'elle n'arrive pas à faire. Après tout, elle n'a jamais vraiment pris une quelconque décision, jusqu'au bout...

Est traduit alors le long de l'histoire le contraste entre le rêve d'une petite fille qui veut devenir maman et le cauchemar d'une adulte qui comprends toutes les conséquences que cela entraîne. Pendant la grossesse, elle est dans l'incertitude. Elle passe son temps à souhaiter une fausse couche pour le lendemain s'excuser d'avoir voulu une chose pareille. Mais ce n'est pas tout : non seulement on voit la difficulté du choix, mais on découvre aussi la position des personnes extérieures qui restent dans l'incompréhension et ne savent pas réellement comment réagir face à cette femme dans une telle "situation".

Le livre est agencée comme une sorte de journal intime, et Camille parle à son enfant comme s'il était déjà présent dans sa vie. Elle lui parle de manière douce, avec un humour particulier, dans un langage qui sous-entend une relation avec un amant et non pas avec un enfant. Dès le début même, on a une personnification du test de grossesse qui suggère malgré tout une complicité indéniable

Au final ce qui me semble être le plus délicat c'est la relation avec la mère. C'est principalement elle qui veut pousser la jeune femme à l'avortement, et on comprends vite pourquoi. La mère semble avoir vécu des choses particulièrement douloureuses voir sa fille enceinte semble raviver la douleur. C'est un peu égoïste, mais la mère souhaiterait voir sa fille souffrir, tout comme elle, plutôt que de la voir s'épanouir dans un rôle de maman.

"Faire le choix de poursuivre cette grossesse, c'était me désolidariser, ne pas saisir sa main tendue, ignorer ses appels silencieux qui me suppliaient de la rejoindre dans le vide infini qu'avait crée en elle la sensation de donner la mort, alors qu'elle devait donner la vie."

Même si la femme est indécise, on découvre un véritable instinct maternel qui se développe, comme si malgré tout elle devait aimer son bébé et c'est bien ce qu'il se produit. Elle souhaite montrer sa grossesse à tout le monde même si le jour d'avant, elle paniquait encore à l'idée d'élever un enfant sans son père. On ne sait pas ce que celui-ci veut réellement, même s'il n'est jamais réellement présent tout au long de l’œuvre. 

Toutes ces interrogations sont présentées ici par Camille Anseaume, et elle réussit malgré la difficulté à donner une sorte de réponse qui permet d'avancer malgré les choix difficiles qui nous sont donnés à faire tout au long de notre vie. C'est un roman particulièrement agréable à lire avec un humour décalé que personnellement j’apprécie énormément

LadyMisory 

mercredi 16 avril 2014

Le Festival Sans Nom (Mulhouse)

Aujourd'hui j'ai décidé de faire un article sur le Festival Sans Nom qui a eu lieu à Mulhouse du 11 au 13 avril 2014. Il tient son nom du fameux Livre sans nom aux éditions Sonatine dont le nom de l'auteur nous reste inconnu. Il s'agit du premier festival du polar en Alsace qui a rassemblé 25 auteurs sur la place de la Réunion.





L'événement, organisé par la librairie Bisey, a eu pour parrain le spécialiste des tueurs en série Stéphane Bourgoin, qui était présent non seulement pour des dédicaces ainsi que pour quelques conférences mais aussi brièvement lors de la "Nuit des Serial Killers".



Les auteurs sont arrivés vendredi à 14h24 via le train du Polar qui malheureusement prit le départ aussitôt qu'il fut arrivé sur les lieux. Les auteurs furent tous accueilli comme il se doit puis se sont dirigés vers leur hôtel.





Pendant ce temps un "Espace Polar SNCF" a été mis en place pour tous les amateurs de polars et voyageurs en attendent de leur train. Il y avait alors de nombreuses animations, un petit concert ainsi que de nombreuses personnes avec qui partager la passion des polars. De plus, les sélections du Prix SNCF du polar 2014 étaient à disposition pour consultation et lecture sur place. En bref, ce petit espace était un très bon moyen de découvrir et de partager sur ce genre si apprécié et mystérieux à la fois.





Le soir un concert de Jazz gratuit et ouvert au public a été donné dans le Temple Saint-Etienne sur la place de la Réunion. Mais ceci n'était que l'entrée en matière pour la véritable mise en place de ce Festival avec les événements probablement les plus attendus. La journée du samedi laissa place dès 10 heures à tous les auteurs venus pour présenter leurs œuvres. 

 
 

Les événements se sont déroulés à trois endroits différents : dans l'espace de la librairie Bisey, les auteurs ont défilé toute la journée pour des interviews afin de discuter de leurs œuvres et de leurs rapports avec l'écriture et avec les sujets parfois sensibles dont il est question.


Au Temple Saint-Etienne eut lieu de nombreuses tables rondes avec différents auteurs comme acteurs. Les sujets étaient divers comme "les tueurs en série aux Etats-Unis" ou encore "scènes de Crime, quand les cadavres parlent". Les conférences étaient toutes plus intéressantes les unes que les autres je dois dire, même si je n'ai pu assister qu'à une partie d'entre elles. C'était une expérience vraiment intéressante pour découvrir les auteurs, non seulement par leurs œuvres mais aussi par leur position à propos du sujet dont ils sont en train de parler. 
 




Le reste des auteurs se trouvaient alors à l'Hôtel de ville où tous donnaient des dédicaces et s'entretenaient avec le public venu expressément pour eux.





Tout au long de la journée, différents jeux de pistes et énigmes furent à disposition des participants au festival du polar, mais aussi pour toutes les personnes passant sur la place.
 


Par la suite, le samedi soir, eut lieu l'événement nommé "La nuit des Serial Killers". Pour la modique somme de 25 euros nous avons pu assister à la projection de 5 films et de trois documentaires, choisis et présentés par Stéphane Bourgoin. Les films étaient les uns comme les autres captivants, tenant parfois de la pure fiction, ou alors se basant sur des faits réels, rendant la perception plus ou moins différentes pour chaque personne présente. J'avoue avoir adoré les films fictionnels, mais en ce qui concerne les plus réalistes, ils m'ont beaucoup plus retournés l'estomac... Les documentaires, des interviews de serial killers menées par Stéphane Bourgoin lui-même, furent vraiment impressionnant et effrayant puisque nous avions affaire à des serial killers mondialement connu. Cependant, cette sélection était vraiment passionnante, et malgré les frissons que cela peut engendrer, le sujet est plus qu'intéressant et la mise en scène vraiment captivante. Cet événement a duré plus de 13 heures puisqu'il s'est terminé sur les coups de 6 heures du matin sur un petit déjeuner.



Par la suite, événement auquel je n'ai malheureusement pas pu assister, fut la rencontre de certains des auteurs présents le samedi à la bibliothèque de Mulhouse pour des dédicaces et tables rondes sur des sujets d'autant plus intéressants que la journée précédente.




Pour cette deuxième édition du Festival Sans Nom, on retiendra une sélection d'auteurs vraiment incroyables qui ont beaucoup à partager sur leurs œuvres et leur écriture, et peuvent captiver tant bien les francs amateurs de polar que ceux qui ne s'y intéressent pas spécialement. Pour ma part j'ai pu participer à la mise en place de ce Festival et ce fut une expérience vraiment sympathique que je referai sans hésitation si une occasion se présentait. Je pense dire ça au nom de tous en remerciant les auteurs venus spécialement ainsi que la librairie Bisey et tous ses partenaires qui ont permis la mise en place d'un tel événement culturel.



Et pour terminer je remercie Corinne pour les photos qu'elle m'a si gentiment transmises puisque les miennes n'étaient pas réellement de très bonne qualité … Un petit bonus pour la route : La petite équipe des étudiants de licence professionnelle librairie et métiers du livre. Merci à tous ! 







LadyMisory 

mercredi 9 avril 2014

Judge, Yoshiki Tonogai



Quatrième de couverture du premier tome : Après avoir indirectement causé la mort de son propre frère, Hiro vit rongé par le remords. Deux ans ont passé quand il se réveille soudain dans le noir, menotté et coiffé d'un mystérieux masque de lapin. Au bout d'un couloir, le corps sans vie d'un adolescent, et sept autres victimes terrifiées, enfermées dans une étrange salle de tribunal. 

Mais aucun d'entre eux n'est vraiment innocent... Coupables d'un crime resté impuni, tous incarnent un des sept péchés capitaux : gourmandise, avarice, paresse, orgueil, luxure, envie et colère. Le procès peut commencer... A la fois juges et bourreaux, ils devront choisir toutes les douze heures celui d'entre eux qui sera sacrifié. 

Mon avis : Judge, une série en 6 tomes, donc assez courte, mais plutôt intense au niveau de l'action... J'en ai entendu parler la première fois après avoir lu la série Doubt du même auteur, que j'ai lu quand je l'ai découverte au salon du livre en 2009. C'est un shônen (que je classerais personnellement en seinen mais soit) qui raconte l'histoire de Hiro qui se retrouve coincé dans un tribunal avec plusieurs autres personnes. Ils se voient tous dans l'obligation de choisir quelqu'un à sacrifier, toutes les douze heures, car seulement quatre d'entre eux pourront s'en sortir... Oui, ce résumé attire déjà la curiosité.

C'est une série que j'ai particulièrement aimé, tellement aimé que je l'ai choisi comme sujet pour un projet scolaire (mémoire d'une trentaine de pages) et qui m'a particulièrement inspirée. Les dessins sont très bien fait, les détails de chaque illustration sont remarquables et rendent la lecture vraiment agréable. L'histoire se déroule particulièrement vite puisqu'il n'y a que six tomes, beaucoup de personnes meurent dans un court laps de temps sans qu'on ait réellement le temps de s'en remettre.

Ce que j'aime particulièrement, c'est toute la signification que prends le procès par le biais des masques. Dès le premier coup d'oeil, déjà sur la couverture, on remarque que tous les personnages portent des masques représentant des animaux. On se rend très vite compte de ce que représente ces masques et de tout ce que cela signifie pour les personnages qui les portent.

Ce n'est pas une simple histoire où des gens meurent sans raison, ce n'est pas un massacre pur et simple. Le contenu créé par l'auteur est vraiment très recherché, l'intrigue est très forte. On ne peut réellement se douter du dénouement qu'avant les toutes dernières pages. J'avoue que cela fait un long moment maintenant que j'ai lu la série, et je n'arrive toujours pas à me remettre de la fin u_u

Une chose est sûre, pour tous les fans de seinen un peu gore et élaboré au niveau de l'histoire et des illustrations, je pense personnellement que Judge est fait pour vous ! Et l'avantage est que la série, comme elle est très courte, est déjà terminée... Bonne lecture !

LadyMisory

mercredi 2 avril 2014

Hunger Games, Suzanne Collins




Quatrième de couverture du tome 1 : Dans un futur sombre, sur les ruines des Etats-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur. Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène : survivre, à tout prix. Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. A seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature... 

Mon avis : La trilogie de Suzanne Collins (adaptée au cinéma) est une série de livres qui se lit vraiment très vite. L'écriture est vraiment très agréable et accessible à tous, en particulier puisque ces livres sont destinés à des adolescents. En ayant vu les films au cinéma je me demandais pourquoi un tel sujet pouvait être présenté à des jeunes mais cela ne rend pas du tout de la même manière à l'écrit. L'écriture est fine, la violence ne se ressent pas aussi intensément qu'on peut le présager. 

Les personnages sont vraiment plus mis en valeur je trouve, on a des éléments vraiment importants qui sont bien mis en avant contrairement à ce qu'on peut voir au cinéma. Mais assez parler de comparaison. Les personnages sont vraiment très attachants, Katniss a un état d'esprit vraiment particulier qui fait qu'on ne sait jamais réellement à quoi elle pense. Elle est extrêmement difficile à cerner ce qui nous incite à creuser davantage et à émettre plusieurs hypothèses à son sujet (Gale ou Peeta ?!). Bien sûr on ne peut jamais vraiment savoir ce qui va se produire les événements sont totalement hors de contrôle. 

Mis à part cela, le contenu de l'histoire est particulièrement intéressant et met en lumière les défauts de la société actuelle. L'horreur des Hunger Games représente le Capitol comme une sorte de tyran qui assoit sa vengeance sur tous les autres districts. Cette dystopie traduit clairement un message, montrant peut-être une société ignorant délibérant les besoins de son peuple et se fondant sur la naïveté des personnages qui ne pensent pas réellement pouvoir faire quelque chose contre cette autorité plus que menaçante. 
Très bons livres que je recommande à tous!

Lady Misory

mardi 1 avril 2014

Bilan mensuel : Mars 2014

Voili voilou mon bilan pour ce premier mois en tant que blogueuse !


Mes lectures




L'odeur du crime de Bernard Fischbach : 128 pages
Un Blanc de Mika Biermann : 131 pages
[En cours] Le trône de fer, intégrale 3, George R.R. Martin : 420 pages
[En cours] La librairie de la pomme verte, Collectif : une vingtaine de pages

Au total ce mois-ci : 699 pages lues.


Mes critiques

Le cas Rubis C. Gael Bordet   L'odeur du crime, Bernard Fischbach    Un Blanc, Mika Biermann   Les Bannis et les Proscrits, James Clemens


Objectifs pour Avril 2014

Finir la lecture du Trône de fer (je ferai probablement une critique des trois premiers tomes ensemble une fois celui-ci terminé).
Lecture de Demain j'arrête de Gilles Legardinier.
Lecture de L'affaire Sherlock H. de Gaël Bordet.
Lecture de Un tout petit rien de Camille Anseaume.

Faire une critique de la série Judge de Yoshiki Tonogai
Faire une critique de la série King's Game de Nobuaki Kanazawa
Faire une critique de Hunger Games de Suzanne Collins

Et voilà, c'est tout pour le moment ! A bientôt les amis.

LadyMisory